Bernadète Bidaude

Bernadète Bidaude

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Présente :

 

« Les temps qui courent… ! » , récit en diptyque à propos d’évènements de la seconde guerre mondiale, inspirés d’histoires et de rencontres.
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Volet 1 – La vie avec Oradour. Un récit dont l’écriture se nourrit d’une rencontre avec Robert Hébras, survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.

Volet 2 – De sang et de lait. Retrace l’histoire de la maternité « clandestine » du château d’En Bardou. Une maternité créée par la grâce d’Élisabeth Eidenbenz pendant la seconde guerre mondiale afin de permettre à des centaines de femmes d’accoucher hors les camps et d’échapper à ceux-ci.

Écriture/Voix/Chant : Bernadète Bidaude
Lumière : Jessy Ducatillon
Regard extérieur : Jean-Louis Cousseau
Régisseur de tournée : Philibert Lantieri
Production : Les Thérèses
Partenaires de résidence et création : La Mégisserie Scène conventionnée de Saint Junien (87) ; Ville d’Elne ; Ville d’Alenya ; Ministère de la Culture/DRAC Languedoc-Roussillon ; Région Languedoc-Roussillon ; Département des Pyrénées-Orientales

L’artiste :

 

« C’est dans le sillage d’une association d’éducation populaire que Bernadète commence à interroger, à partir de sa propre histoire, de son environnement, les cultures, les non-dits, les territoires et leurs passages secrets, les langues et les accents, les traces, enfin, ce qui la conduira vers son premier chantier de collectage, puis sa première création.

Tous ces fils tissent ensemble un canevas, celui de la Parole qui va prendre, à travers cette initiation existentielle, politique, une place centrale, jusqu’à ce qu’entendre, comprendre, fouiller les racines aboutissant à conter, raconter, dire, écrire.

Si la question de la ou des cultures locales est importante comme les interrogations qui vont avec, c’est d’emblée en expérimentant la formule qui dit que l’universel, c’est le local moins les murs.

« On ne peut être sans la rencontre. Elle est au coeur de tout » dit Bernadète Bidaude. Tout, de ses premières expériences professionnelles aux luttes d’intermittence, de ses créations si souvent rattachées aux territoires ou aux humains qui l’accueillent, aux errances dans les langues de son compagnon, de ses amis, en témoigne.

Et elle, conteuse-écrivain ou auteure-conteuse, pouvait-elle savoir jusqu’à cette manière si particulière qu’elle a choisi de s’immerger encore et encore, plus que jamais peut-être, sur des territoires dont elle est à chaque fois l’arpenteuse, auprès/avec des communautés humaines qu’elle écoute comme on écoute le pouls de la vie ?

Bernadète Bidaude poursuit ses collectes, les semailles humaines comme les récoltes de toutes sortes, celles du réel et celles d’étranges fictions, et comme toujours, le réel et l’irréel se plaisent à brouiller les pistes. Bernadète est dans l’énergie et la curiosité de l’autre. Une altérité profonde dans la mesure ou toutes ses créations puisent dans un humanisme et une générosité qui fait des humains des héros, dans un théâtre poétique d’aujourd’hui. »

(Eric Premel, cheville du collectif artistique Frontal, Directeur du Festival de Cinéma de Douarnenez, ancien directeur du Festival Paroles d’Hiver en Côte d’Armor).

Photo : © JLLQ

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