In Perhappiness

In Perhappiness

Par la Cie Kitsch Kong

www.kitschkong.org

Création 2017
Cirque

Trois artistes au plateau. Un plateau noir et nu. Des instants fugitifs, intenses et bouleversants. Le cirque : cet instant immédiat de sidération. Un cirque heureux. Des artistes heureux. Une musique heureuse. Un monde si sombre.

Dans ce spectacle nous sommes in Perhappiness, ce lien qui nous rassemble. Prenant forme comme un lieu-dit ou comme une émotion, nous disséquons drolatiquement les mécanismes du bonheur. Au-delà de la première impression. Pas de Happy End, mais un Happy Start. L’image de mondes idéaux ! Le cirque est-il le reflet d’un monde heureux, fluide et brillant? Dans le saut périlleux de l’acrobate se cache l’ombre de la chute…

Ce spectacle rassemble trois individus très engagés dans leurs corporalités, des corps hauts parleurs à hurler leurs envies. Des individus qui racontent, expérimentent et partagent leurs plaisirs personnels. Des individus issus du cirque et sonorisés par de l’électro défrisante.

“Un monde réglé en saines maladies”. Dans In Perhappiness, la compagnie Kitsch Kong exprime les inconvénients de la dictature du bonheur. Vivre sous un unique état d’être ne serait-il pas une manière de succomber toute une société à un état « handicapé » ?
Ces handicaps, ces empêchements physiques et/ou psychologiques, visuellement évidents, dans le corps de l’acrobate qui attache ses jambes, ou du contorsionniste qui tremble, d’où viennent-ils ?

Nous vivons le cirque, c’est notre moyen de communication. Il se pourrait que la scène ne soit rien de plus qu’un objet neutre.
Mais pourquoi nier l’évidence ? A partir de la scène nous communiquons.
Le cirque: langage, image, vitalité, virilité. Virilité?
Bien sûr! Dans les viscères traditionalistes de cet art il y a du militarisme et du divertissement.
Nous ne sommes pas que virils ! Nous ne sommes pas que courage, nous tremblons à nos efforts éphémères, à nos saltos mortels et à nos chants révolutionnaires.

Création et interprétation : André R. Sznelwar, Renata do Val & Laura Terrancle.
Regard Intime : Yaelle Antoine
Regard Extérieur : Guillaume Martinet
Conception lumière : Alrik Reynaud

©Hubert Amiel

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