Je m’appelle

Je m'appelle

Par Garniouze inc.

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Une création 2017
Un texte de Enzo Cormann avec Garniouze

Synopsis

Un vendeur à la sauvette étale sur un petit tapis sa marchandise faite de jouets, de breloques et de souvenirs dans une rue passante, un espace piétonnier et de commerces. Il se pose devant un panneau publicitaire numérique (images animées) qui semble intégré au mobilier urbain et y déclame « Je m’appelle » d’Enzo Cormann. Ses démonstrations et la manipulation des objets servent son propos, tout comme les images du panneau qui se transforment pour étayer ou éclairer en contrepoint la perception du texte.

Une forme courte

Après avoir arpenté l’espace public en déambulation avec un monologue d’une heure quarante-cinq (RICTUS, d’après les soliloques du pauvre Jehan Rictus), Garniouze choisi d’aller vers une forme courte et « en fixe » autour d’un personnage de vendeur à la sauvette, qui s’étale en paroles au pied d’une sucette publicitaire numérique. « En fixe » pour ce personnage, tel un être connu ou reconnu sur nos parcours quotidiens, de la superette au guichet de banque.

L’œuvre

« Je m’appelle » est un texte écrit par Enzo Cormann en 1999 qui retrace un siècle d’histoire ouvrière, à travers les figures de multiples personnages, tous né un 25 avril. Ils s’appellent Emilien Casselage, Anatole Blanc, Antoine Jude, Louis Longuecôte, Bechir Wajdi, Brian Fitzerald, Jesus Blanco, Sergio Capanolli, Marius Dautargue…leur date de naissance les relie malgré leur histoire singulière et fait apparaître une universalité sous-jacente.

Ils sont de la campagne ou de la ville et ont tous en commun ce rapport au labeur, à l’usine ou aux travaux des champs. Ils ont un parcours du bord de la route, de laissés pour compte, de petites retraites, d’illusions perdues. Sans commentaires de l’auteur, leurs simples phrases racontent une fermeture d’usine, un licenciement, un engagement syndical, une désillusion, une volonté de croire, un trop plein de mensonges…

©Marc Ménager

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