Julie Pichavant, Cie ZART

Julie Pichavant © CHA Production

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Présente :

 

« Les poissons ne posent pas de questions », une création 2016, voir la description dans l’onglet création directement ici.

« Syndrome Marilyn », où Julie Pichavant revisite le mythe de Marylin Monroe. « Syndrome Marylin est mon premier texte porté à la scène à partir du mythe de Marilyn Monroe […]. Une Marilyn post-punk expose ses failles, le mythe hollywoodien est revisité à travers le prisme de notre époque. Spector ergo sum : je suis regardée, donc je suis […]. La voix métallique web 2.0 de cette Marilyn lacère le texte tel un scalpel qui interroge les mythes dans leur chair, désosse méchamment les figures essentielles qui nous construisent et nous laisse nus, face à nous-même et notre désir.
Marilyn/ héroïne d’une tragédie du mercantilisme.
J’ai cherché à faire la critique d’une société où le corps se livre en pâture, offert comme s’il n’existait qu’à travers sa matérialité, son attrait sexuel. L’écriture part du mythe pour donner à voir un être dans son désir d’être au monde et d’exister au-delà des artifices. Il s’agit d’une partition de la déconstruction du mythe. Docteur, est-ce qu’engager le physique par tous les moyens modifie le psychisme ?
Je détourne les attributs de l’icône, perruque blond platine, robe blanche pour opérer un renversement des codes : être une Marilyn c’est devenir un monstre. »
Julie Pichavant
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De et avec : Julie Pichavant
Régie générale : Alberto Burnichon
Lumière : Patrick Cunha
Assistant technique : Fabien le Prieult
Son : Fabrice Camboulive
Collaboration artistique : Philippe Pitet
Conception Graphique : Studio 7 bis
Avec le soutien de : la Région Occitanie; le Conseil Départemental de la Haute-Garonne; la Ville de Toulouse; Mixart Myris; Le Ring; Théâtre Le Vent des Signes; la SPEDIDAM; le CIAM Université Toulouse Jean Jaurès; La Friche Laiterie; Le Hall des Chars; L’Estruch Fabrique de création Sabadell ; L’Alliance Française de Sabadell.
Photo : CHA production

« RIP Rest in peace », interroge nos sociétés anthropophages, le manque de sens, de pensée, généré par notre consommation à outrance, qui aboutit à notre auto sacrifice sur l’autel de la « société du spectacle ». Deux figures : une fée se balance au-dessus d’une décharge, sorte de Cassandre, et un punk tente tel Prométhée d’arracher la flamme de vie. RIP, interroge notre désir d’éternité : porté au paroxysme jusqu’à l’absurde par nos sociétés déboussolées.
Comment arriver à s’incarner?
Des tableaux prennent formes, le plateau est parfois une décharge, une boite de nuit, un cimetière, et nous convoquons des morts célèbres : Pasolini, Freud, Lacan pour interroger notre présent. Les textes prennent racine dans l’écriture-plateau de Julie Pichavant, et s’incarnent dans les corps des acteurs au service d’un théâtre de l’instant et de l’immédiat. Spectacle jouant avec tous les excès, celui des corps,  qui tentent d’échapper à leurs destins, course effrénée de l’homme contre le temps, mouvements de la femme devenue poisson asphyxiant hors de son bocal. […] »
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Avec : Christophe Haugue et Julie Pichavant
Conception : Julie Pichavant
Création lumière : Patrick Cunha
Musique : Fabrice Camboulive
Graphisme : Frédéric Clanet
Avec le soutien de : la Ville de Toulouse; Mixart Myrys; Le Ring; Le CIAM Université Toulouse Jean-Jaurés;  La Cave Poésie.

Production : Les Thérèses

L’artiste :

 

Julie Pichavant est comédienne, auteur, metteur en scène. Après des études de Lettres et l’obtention d’un master en Arts du spectacle, elle se forme comme comédienne auprès de Michel Mathieu (Théâtre 2 l’Acte Toulouse), Solange Oswald (Groupe Merci -Toulouse) et Oscar Gomez Mata (Compagnie L’Alakran, Genève). Elle travaille en tant qu’interprète pour diverses compagnies : Théâtre 2 l’Acte, compagnie K-danse (chorégraphe Jean Marc Matos), Théâtre au présent (direction Yves Gourmelon et Lydie Parisse), Flagrants désirs (direction Hervé Taminiaux, compagnie Jean Séraphin (direction Alain Piallat), compagnie Pitoustrash (direction Evelyn Biecher) avec qui elle se produit sur la scène internationale, Festival international de la Havane (Cuba), VRAPA Chili, FIB festival international de Bellohorizonte. Son travail d’écriture du plateau procède d’une approche ancrée dans le présent et dans notre époque. La mise en scène, le travail sonore et visuel appuient la volonté de destruction de l’illusion théâtrale.

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