The Hole

Photo du spectacle The Hole

Par Berta Tarragó

Une création 2018

Synopsis

The Hole conte une histoire, celle de la Terre et des Hommes. Un récit fictif sur la connaissance et la mémoire de la Terre qui s’articule autour de la destruction et la reconstruction de cette dernière.

En nous situant au lendemain de l’effondrement du monde, The Hole révèle des Hommes en quête de renouveau et nous immisce avec délicatesse dans les actes et le raisonnement qu’adoptent ces individus.

L’intention de l’artiste

The Hole (= le trou) n’est dans le cas présent pas perçue comme quelque chose qui nous enferme mais plutôt comme une ouverture, une sorte de tunnel qui pointe vers un avenir sublime, une nouvelle humanité.

En guise d’introduction et de contextualisation, la déclamation ci-dessous édicte les prémices de la représentation :

« Il y a eu le jour où le monde qui se trouve en surface fut tellement instable que tout s’est effondré et tout est devenu poussière, poussière de terre rouge, et les Hommes se retrouvèrent seuls et leurs larmes se mêlèrent à la terre et formèrent de la boue, et les Hommes commencèrent à creuser à la main et à genoux la terre devenue molle, un trou, avec la tête et les mains dans la terre pour chercher dans les origines les vestiges de tout ce qui avait formé l’être, avec la tête et les mains dans la terre pour s’aider à penser la fondation à nouveau, autrement, pour retrouver sa verticalité aux antipodes et refonder, de cette manière, un autre équilibre. »

Cette quête de renouveau s’appuie sur une transition d’un monde à l’autre ; du monde d’avant à celui d’après, d’une déconstruction à une reconstruction.

Dispositions techniques de l’œuvre

Pour exprimer et transmettre cette dualité, la mise en scène a été pensé en décomposition binaire et aux frontières poreuses. Deux mondes sont distinguables : le monde du dessus et celui du dessous. La porosité qui réside entre ces deux univers permet de suivre le raisonnement et les actes des individus qui y évoluent.

Ce récit constitue un ensemble hétéroclite et multidimensionnel dans le sens où il jouit d’une pluralité d’outils, à la fois différents et complémentaires. Le recours aux outils numériques allié à un décor atypiquement immersif ainsi qu’à des performances musicales en live permet par exemple d’accompagner avec douceur et puissance le spectateur tout au long du récit. Ce dernier est d’ailleurs inciter à se mouvoir librement afin de transiter en permanence d’un monde à l’autre et être au cœur de la représentation. Tout ceci dans l’intention de dépasser le spectaculaire et atteindre un certain degré d’expérimentation.

Mise en scène et conception générale : Berta Tarragó
Auteurs : Berta Tarragó et le CERCLE DES ARTS ET SCIENCES FICTION
Collaboration écriture : Anne Gonon
Conception sonore et mise en musique : Ander Agudo et DJAmsia
Conception scénographique, construction et manipulation : Tezzer et Alain Arraez
Conception vidéo : Zoik
Jeu : Naïm Abdelhakmi , Mehdi Abdelhakmi et Berta Tarragó
Accompagnonage : La Marelle
Production : Les Thérèses

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