« Tol’ko », (mais ça se dit tolka) est un spectacle de rue où l’on rencontre un étrange énergumène. Propre sur lui, raie sur le côté, grosses lunettes carrées, Hubert Pujol est un personnage un peu trop raide, un brin maniaque et visiblement inadapté à la société. En débarquant ici et pas ailleurs avec son triporteur et son fatras bancal, il nous invite dans son univers. Un monde absurde où potage rime avec pèlerinage, où les carrosses royaux se transforment en voiliers, où John devient Brenda. Dans sa tête, la pluie fait plick-plock, les mouettes lui indiquent les vents favorables, driiing ! oui allô ? bleu plus rouge égale violet. Hubert évite le vide, sous le regard maternel et tyrannique d’un fauteuil roulant… vide. Spectacle d’une durée de 30 à 40 min.
En complément du spectacle et parce que Hubert Pujol, a existé avant la création et existe aussi hors des temps de jeu, par le biais de petits films le mettant en scène, il propose la diffusion de ces vidéos à l’arrière du triporteur. Ce dispositif de projection pourra être mis en place avant et/ou après les représentations, sur le site de jeu ou ailleurs. La durée sera d’une quinzaine de minute (environ 7 vidéos), accessible à une petite dizaine de personne.
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Auteur et interprète : Stéphane Guillemin
Mise en scène : Stéphane Guillemin et Shani Grumbach
Production : Les Thérèses
Chargé de diffusion : Maude Tornare
Remerciements : Laverrerie d’Alès, Pôle National Cirque LR ; Association Camasartes ; Jean-Louis Besson.
L’artiste :
Stéphane est blond, franc-comtois et franchement content en plus d’être Doubs. Enfant, il comprend très vite que porter un bob enfoncé jusqu’aux oreilles est risqué. Un accident contre un poteau d’éclairage public lui vaudra une bosse sur le front et allumera en lui une fibre artistique. Diplômé des métiers d’art en ébénisterie, il devient régisseur plateau pour la compagnie Käfig (spectacles Corps graphique, Terrain Vague, Récital). Un jour depuis les coulisses, il chute malencontreusement sur scène et décide d’y rester. La compagnie Hors Pistes, qui voit en lui un être protéiforme, un caméléon tendance clown, lui ouvre les portes de Coma Idyllique. Il poursuit sa collaboration au sein de la compagnie L’orage et le cerf-volant et Ordures et ménagères.
Sous le feu des lampadaires scéniques, un spectateur fort entreprenant lui propose de descendre de ses échelles et de monter sur un vélo pour intégrer le Cirque misère de la compagnie La Faux populaire.
Les jours off, Stéphane s’ennuie. Pour garder la forme, il fait des vidéos en s’inventant tout un tas de copains qui prennent vie dans des situations improbable et surréalistes. Un certain Hubert Pujol sort du lot. Peut-être parce qu’il est un peu trop rapide, un peu trop blond, un peu trop myope. Ou parce que ses origines russo-polonaises-ukrainiennes le rendent terriblement attachant. Après plusieurs apparitions sur scène, des rôle phares dans des vidéos cousues main, et des saut d’échelle avec de vrais copains, il décide de prendre la route seul… Enfin, pas tout à fait…
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