La compagnie 220 vols, c’est un portique haut de 7 mètres, des cordes qui se balancent, glissent et ligotent les corps, des figures acrobatiques aériennes qui s’enchaînent, périlleuses. C’est l’énergie débordante, les muscles saillants, des baisers à pleine bouche, des instants empreints d’amour ou d’érotisme.
La compagnie 220 vols, c’est Céline Berneron, sculpturale au-dessus du vide, lumineuse tandis qu’elle s’envole dans les cintres enserrée dans une corde.
C’est Christophe Bouffartigue, fort et touchant, rockeur insolent à la guitare et acrobate-porteur aux gestes pleins de tendresse.
C’est aussi un trio super vitaminé avec Nicolas Quetelard en lutin électrisé.
La compagnie 220 vols, c’est la musique vivante, le rock qui crache, la guitare au son dur, la trompette, des ballades entêtantes. C’est l’atmosphère de western, des images venues du cinéma ou du dessin animé, les ombres chinoises que dessinent les deux acrobates.
Après “Western spaghetti” et “Larsen”, ainsi que d’autres créations et collaborations, la compagnie 220 vols s’arrête. Chacun est déjà reparti vers d’autres projets.
Les Thérèses produisent la compagnie 220 vols depuis 2006.
« Ils sont partis de rien, on les a vu grandir, se structurer, créer, pouvoir vivre de leur métier avec une belle complémentarité et c’est avec grand plaisir que nous avons et que nous continuerons à travailler ensemble».
Chapeau bas les artistes et bonne route
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