Yifan

Cie Yi fan

└► Voir son site

Présente :

 

« Comme une rivière qui retourne à la montagne », une création 2018 dans lequel Yifan se livre avec sincérité et dextérité pour instaurer un climat nébuleux.
└► Voir la page dédiée au spectacle

« En criant sans faire trop de bruit », un solo qui parle de la solitude. Yi fan aimerait présenter son travail simplement avec ce texte : « Il aimait jouer à cache-cache tout seul. Il avait décidé de se faire un tatouage, c’était écrit « J’ai mal dans la peau de ne pas te toucher. » Pendant tout ce temps, il la cherchait sans la connaître… elle était restée cachée derrière une cuillère. » Une création au croisement des disciplines : Fil souple, équilibre en dessous de livres, danse de tapis. Un spectacle intimement universel … d’une durée de 45 minutes.
└► Voir la page dédiée au spectacle
De et par : Ignacio Herrero López
Accompagnement Artistique : Adolfo Vargas
Création Lumière : Thimothé Loustalot
Création Musicale : T. Sonterra
Soutiens : La Grainerie, fabrique des arts de cirque ; Association Manifeste ; Le Lido ; CDC Toulouse ; L´Atelier d´Anna ; Birds Communication.

« En fuyant le paradis », est une réponse au questionnement du voyage. Le désir ou le besoin de quitter un lieu, une époque ou un espace. Le voyage est habituellement le témoignage d’une recherche, d’une insatisfaction. L’œuvre souhaite nous parler de ces voyageurs allant dans les Caraïbes ou vers n’importe quelle autre destination. Elle montre aussi ce que peut symboliser le voyage aux habitants d’une île. Le voyage débouche sur une série de questionnements sur l’humain et sa dimension sociale. Le voyage comme une fuite ou comme un retour. Le voyage est comme un désir insatiable : l’homme a besoin de chercher et de connaître. Cette nécessité de s’échapper de soi-même et de fuir sa propre réalité, pour en affronter une nouvelle, lui permettre de mieux se connaître et de donner à son existence un sens nouveau.
└► Voir la page dédiée au spectacle
Création et conception : Luvyen Mederos et Ignacio Herrero López
Co-production : Maire de Toulouse, avec le soutien de l’Institut Français ; la Grainerie et le CDC de Toulouse.

« Destination nulle part », un spectacle de fil souple qui nous amène dans un univers original rempli de sincérité, d’humour et de fragilité. Yi fan avec son enthousiasme vient parler d’amour sans le dire. Un spectacle qui vient de l’intérieur comme un poème, comme un verre d´eau. Une invitation à l’imagination… Spectacle tout public ; durée : 20min.
└► Voir la page dédiée au spectacle
Auteur, acteur: Ignacio Herrero López
Regard extérieur: Ulrich Funke
Costumes / scénographie: Ysabelle Pougin
Assistant musique: Eddy Crampes
Soutiens : Pépinière des Arts du Cirque de Toulouse, La Grainerie (Fabrique des Arts du Cirque à Balma) et Le Lido (Centre des Arts du Cirque de Toulouse).

Production : Les Thérèses

L’artiste:

 

Ignacio Herrero López, alias Yifan, nous raconte son parcours :

« J’ai commencé à faire du théâtre à l’âge de cinq ans en jouant le rôle d’un arbre lors d’un spectacle d’école de fin d’année. C’est alors que j’ai compris l’importance du silence et de la simplicité. Au lycée, j’étais fasciné par la littérature et le théâtre, ce qui m’a amené vers le cirque. J’ai par la suite fait des études de lettres à l’Université Autonome de Madrid dans le même temps que j’étudiais à l’école de cirque de Carampa de Madrid.

Lorsque j’ai eu terminé mes études à Madrid, j’ai décidé de continuer à apprendre à l’école de cirque de Moscou, puis à l’école d’art de Pékin. Je suis ensuite venu à Toulouse pour suivre la formation du LIDO. Après cette expérience enrichissante, j’ai travaillé au cirque Gosh durant quatre années. Gardant la volonté d’apprendre davantage, je suis entré au CDC (Centre de Développement Chorégraphique) où j’ai rencontré des chorégraphes de différentes origines, et j’ai rejoint les projets d’Anna Halprin, Christian Rizzo et Rob Tannion. J’ai ensuite décidé de créer ma propre compagnie, avec une première pièce intitulée « En criant sans faire trop bruit », que j’ai pu présenter dans différents festivals internationaux (Corée du Sud, Maroc, Belgique).

Si je devais définir ma vision du cirque, je l’appellerais « Cirque humain ».J’imagine le cirque comme un espace où la créativité peut se développer, un espace de liberté qui nous emmène à une expérience honnête et une communication sincère. J’aime m’inspirer d’autres arts, comme le cinéma, la littérature et la sculpture. Emotion, imagination et mouvement sont les trois éléments qui doivent toujours être présents pour créer une pièce. Singularité et originalité sont l’essence du cirque qui m’intéresse, un cirque qui vient de l’intérieur. Improvisation c’est dans le cœur du processus créatif mais aussi dans le cœur du spectacle vivant. Selon moi, le cirque est un univers où tout est possible. »

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.